Les frères Karamazov
Dostoïevski
«Un coup dans l’estomac
Ça m’a pris tout l’été 2021. J’ai trouvé ça long comme lecture, presque 1000 pages, je ne savais pas du tout dans quoi je m’embarquais mais ça m’a profondément marqué. Un coup dans l’estomac. On retrouve un auteur de la fin du 19ème siècle. La Russie. La sensibilité russe. Une plume pure. C’est l’histoire de trois frères et d’un parricide. Mais c’est aussi bien plus vaste. Les histoires s’entremêlent. Ça parle de fraternité, d’amour et de comment courtiser, de religion et d’athéisme. Lors du fameux chapitre « Le Grand Inquisiteur », une sorte de conte philosophique, un haut placé du clergé cherche à convaincre Jésus, revenu sur terre, de pourquoi l’église est corrompue et doit avoir autant de pouvoir. C’est un pur délice. Au niveau du style, ça résonne avec la psychologie moderne, les lectrices et lecteurs ont accès aux émotions des personnages. On peut suivre leurs remises en question, bien modernes, sur des sujets séculaires. Je recommanderais ce livre à tous celles et ceux qui ont envie de lire Dostoïevski, qui ont envie d’entrer dans un univers vaste, qui veulent relever le défi de lire une bonne brique. Pour toutes les lectrices qui veulent réfléchir sur la religion, quels que soient leurs croyances et leurs goûts.»
Ça m’a pris tout l’été 2021. J’ai trouvé ça long comme lecture, presque 1000 pages, je ne savais pas du tout dans quoi je m’embarquais mais ça m’a profondément marqué. Un coup dans l’estomac. On retrouve un auteur de la fin du 19ème siècle. La Russie. La sensibilité russe. Une plume pure. C’est l’histoire de trois frères et d’un parricide. Mais c’est aussi bien plus vaste. Les histoires s’entremêlent. Ça parle de fraternité, d’amour et de comment courtiser, de religion et d’athéisme. Lors du fameux chapitre « Le Grand Inquisiteur », une sorte de conte philosophique, un haut placé du clergé cherche à convaincre Jésus, revenu sur terre, de pourquoi l’église est corrompue et doit avoir autant de pouvoir. C’est un pur délice. Au niveau du style, ça résonne avec la psychologie moderne, les lectrices et lecteurs ont accès aux émotions des personnages. On peut suivre leurs remises en question, bien modernes, sur des sujets séculaires. Je recommanderais ce livre à tous celles et ceux qui ont envie de lire Dostoïevski, qui ont envie d’entrer dans un univers vaste, qui veulent relever le défi de lire une bonne brique. Pour toutes les lectrices qui veulent réfléchir sur la religion, quels que soient leurs croyances et leurs goûts.»
Charles-Émile