La maison de mon père
Akos Verboczy
L’histoire d’un émigré hongrois qui a quitté la Hongrie pour le Québec à l’âge de 11 ans. De retour au pays pour une dizaine de jours, ce sera l’occasion pour lui de se (re)poser ses questions fondamentales : À quel endroit appartient-il? Qui est-on vraiment lorsqu’on se construit entre deux cultures? Est-il encore hongrois même s’il a oublié certains mots? Construit autour des thèmes de l’exil et de l’appartenance, en gardant néanmoins une nécessaire touche d’humour, ce roman à inspiration autobiographique parle des lieux, des gens, des langues et de leur influence sur la personne que l’on devient. Pour celles et ceux qui ont aimé 1000 secrets, 1000 dangers d’Alain Farah, ce livre s’inscrit dans le prolongement des mêmes questions identitaires tout en apportant un autre regard, plus doux peut-être, sur ce qui nous forme, nous construit et nous définit.« Pour voir si j’y suis encore. »
« En fait, dis-mois, en quel honneur es-tu de retour à la maison? »
Je balaie le Körut du regard, encore plus animé qu’à mon réveil, puis j’examine le fond de ma tasse vide. […] Au retour de Petya, je tente cette réponse, sans conviction :
Louis