De remarquables oubliés tome 3
Serge Bouchard et Marie-Christine Lévesque
«Après nous voir donné « Elles ont fait l’Amérique » et « Ils ont couru l’Amérique », voilà que le duo Serge Bouchard et Marie-Christine Lévesque nous livre de façon posthume le troisième volet de la trilogie des « Remarquables oubliés ».
On rencontre Anadabijou, Pontiac, Donnacona, Membertou etc. Ces « chefs indiens» qui n’étaient ni chefs ni indiens et qui étaient vraiment les premiers américains. On découvre une population aussi nombreuse que dans l’Europe de l’époque, aussi bien organisée mais incapable de se défendre contre les épidémies apportées par les grands bateaux.
Bouchard nous présente un Cartier xénophobe et pas du tout intéressé à tisser des liens avec les populations locales ainsi qu’un Champlain, qui malgré de nombreuses années passées dans divers postes de traite et à Québec, n’a jamais jugé utile d’apprendre un seul mot des langues autochtones, peu intéressé par leurs cultures. Bref, nos héros étaient assoiffés de richesses pas d’alliances. Ils étaient des conquérants, pas des découvreurs.
Bouchard déconstruit habilement (il était temps) les thèses du chanoine Groulx et des Frères des instructions chrétiennes à propos des vaillants découvreurs du Canada et des saints martyres canadiens.
Un livre nécessaire, utile et pertinent dans notre historiographie. Il faut l’avoir lu.»
On rencontre Anadabijou, Pontiac, Donnacona, Membertou etc. Ces « chefs indiens» qui n’étaient ni chefs ni indiens et qui étaient vraiment les premiers américains. On découvre une population aussi nombreuse que dans l’Europe de l’époque, aussi bien organisée mais incapable de se défendre contre les épidémies apportées par les grands bateaux.
Bouchard nous présente un Cartier xénophobe et pas du tout intéressé à tisser des liens avec les populations locales ainsi qu’un Champlain, qui malgré de nombreuses années passées dans divers postes de traite et à Québec, n’a jamais jugé utile d’apprendre un seul mot des langues autochtones, peu intéressé par leurs cultures. Bref, nos héros étaient assoiffés de richesses pas d’alliances. Ils étaient des conquérants, pas des découvreurs.
Bouchard déconstruit habilement (il était temps) les thèses du chanoine Groulx et des Frères des instructions chrétiennes à propos des vaillants découvreurs du Canada et des saints martyres canadiens.
Un livre nécessaire, utile et pertinent dans notre historiographie. Il faut l’avoir lu.»
Alain
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